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vendredi 22 juin 2012
mercredi 6 juin 2012
Ameba
Mon avatar dans ce nouveau jeu en ligne gratuit. La je fais mon jardin ^_^
J'ai hâte d'avoir mon premier mouton!
Il y a pleins d'autres trucs a faire (ile, shopping, peche etc)
mardi 5 juin 2012
jeudi 19 avril 2012
Le vieux grand-père et son petit-fils
Conte de grimm
Il était une fois à très, très vieil homme, si
vieux que ses yeux n'y voyaient plus guère tant ils étaient troubles,
que ses oreilles n'entendaient plus du tout et que ses pauvre vieux
genoux tremblaient sous lui. Ses mains aussi tremblaient, et il tenait
si mal sa cuillère quand il était à table, qu'il renversait souvent
de la soupe devant lui, et même parfois manquait sa bouche. Son fils et
la femme de celui-ci en étaient dégoûtés, qu’ils finirent par
obliger le vieux grand-père à manger dans un coin, derrière le poêle,
où ils le servirent dans une grossière écuelle de terre, ne lui
donnant que tout juste de quoi ne pas mourir de faim. Jamais il ne
mangeait à sa faim. Et puis un jour, ses pauvres vieilles mains
tremblantes laissèrent échapper la malheureuse écuelle qui se cassa.
La jeune femme le gronda, mais il ne répondit rien : il soupira
seulement. Elle alla lui acheter une écuelle de quatre sous, en bois,
dans laquelle il dut manger désormais.
Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l'écart, son petit-fils âgé de quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu'il s'efforçait de faire tenir ensemble.
- Que fais-tu là ? lui demanda son père.
- C’est une petite auge que je fabrique, répondit l'enfant, pour faire manger papa et maman quand je serai grand.
Le marie et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans gronder jamais, quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.
Devant le vieux grand-père assis, comme toujours, dans son coin à l'écart, son petit-fils âgé de quatre ans se mit à assembler quelques planchettes de bois qu'il s'efforçait de faire tenir ensemble.
- Que fais-tu là ? lui demanda son père.
- C’est une petite auge que je fabrique, répondit l'enfant, pour faire manger papa et maman quand je serai grand.
Le marie et la femme échangèrent un long regard, puis commencèrent à pleurer. Ils firent revenir le vieux grand-père à leur table et mangèrent toujours avec lui depuis lors, sans gronder jamais, quand il lui arrivait de se tacher ou de répandre un peu de soupe sur la table.
Le temps de la vie
Conte de Grimm
Lorsque Dieu eut
créé le monde et voulut mesurer à toutes les
créatures le temps de leur vie, l'âne vint et demanda :
" Seigneur, combien de temps vivrai-je ?
- Trente ans, répondit le Seigneur, cela te convient-il ?
- Ah ! Seigneur, rétorqua l'âne, c'est un temps bien long. Pensez à mon existence fatigante : porter de lourds fardeaux du matin jusqu'au soir, transporter des sacs de blé au moulin pour que d'autres mangent le pain, n'être encouragé que par des coups de bâton et de pieds ! Retranchez donc une partie de ce temps. "
Dieu eut pitié de lui et lui fit cadeau de dix-huit années. Consolé, l'âne partit et le chien arriva.
" Combien de temps veux-tu vivre, lui demanda Dieu, trente années sont trop longues pour l'âne, mais toi tu en seras satisfait.
- Seigneur, répondit le chien, est-ce là votre volonté ? Pensez donc comme il me faut courir, mes pieds ne le supporteraient pas aussi longtemps. Et quand je n'aurai plus de voix pour aboyer ni de dents pour mordre, que me restera-t-il d'autre que de me traîner d'un coin à l'autre et de grogner ? "
Dieu vit qu'il avait raison et lui ôta douze ans.
" Seigneur, combien de temps vivrai-je ?
- Trente ans, répondit le Seigneur, cela te convient-il ?
- Ah ! Seigneur, rétorqua l'âne, c'est un temps bien long. Pensez à mon existence fatigante : porter de lourds fardeaux du matin jusqu'au soir, transporter des sacs de blé au moulin pour que d'autres mangent le pain, n'être encouragé que par des coups de bâton et de pieds ! Retranchez donc une partie de ce temps. "
Dieu eut pitié de lui et lui fit cadeau de dix-huit années. Consolé, l'âne partit et le chien arriva.
" Combien de temps veux-tu vivre, lui demanda Dieu, trente années sont trop longues pour l'âne, mais toi tu en seras satisfait.
- Seigneur, répondit le chien, est-ce là votre volonté ? Pensez donc comme il me faut courir, mes pieds ne le supporteraient pas aussi longtemps. Et quand je n'aurai plus de voix pour aboyer ni de dents pour mordre, que me restera-t-il d'autre que de me traîner d'un coin à l'autre et de grogner ? "
Dieu vit qu'il avait raison et lui ôta douze ans.
Le singe vient ensuite.
" Tu veux probablement bien vivre trente ans, lui dit le Seigneur, tu n'as pas besoin de travailler comme l'âne et le chien, et tu es toujours de bonne humeur.
- Ah ! Seigneur, répondit-il, il semble qu'il en soit ainsi, mais la vérité est tout autre. Lorsque la purée de millet pleut du ciel, je n'ai pas de cuillère. Il me faut toujours faire des tours amusants et des grimaces, afin que les gens rient et, s'ils me donnent une pomme et que j'y morde, elle est pourrie. La tristesse se cache si souvent derrière la gaieté ! Je ne le supporterais pas pendant trente années. "
Dieu lui fit grâce de dix années.
" Tu veux probablement bien vivre trente ans, lui dit le Seigneur, tu n'as pas besoin de travailler comme l'âne et le chien, et tu es toujours de bonne humeur.
- Ah ! Seigneur, répondit-il, il semble qu'il en soit ainsi, mais la vérité est tout autre. Lorsque la purée de millet pleut du ciel, je n'ai pas de cuillère. Il me faut toujours faire des tours amusants et des grimaces, afin que les gens rient et, s'ils me donnent une pomme et que j'y morde, elle est pourrie. La tristesse se cache si souvent derrière la gaieté ! Je ne le supporterais pas pendant trente années. "
Dieu lui fit grâce de dix années.
L'être humain arriva
enfin, gai, frais et sain et il demanda à Dieu de lui
compter son temps.
" Tu vivras trente ans, répondit le Seigneur, est-ce assez ?
- Quelle courte période ! s'écria l'être humain. Quand j'aurai construit ma maison et que le feu brûlera dans mon âtre, quand j'aurai planté des arbres qui fleurissent et fructifient et que je songerai à me réjouir de ma vie, devrais-je mourir ? Ô Seigneur ! prolonge mon temps.
- Je te donne les dix-huit années de l'âne, dit Dieu.
- Ce n'est pas assez, reprit l'être humain.
- Tu auras aussi les douze années du chien.
- Pas encore assez.
- Bien, alors, dit Dieu, je te donne encore les dix-huit années du singe, mais tu n'auras pas davantage. "
L'être humain partit, mais il n'était pas satisfait.
" Tu vivras trente ans, répondit le Seigneur, est-ce assez ?
- Quelle courte période ! s'écria l'être humain. Quand j'aurai construit ma maison et que le feu brûlera dans mon âtre, quand j'aurai planté des arbres qui fleurissent et fructifient et que je songerai à me réjouir de ma vie, devrais-je mourir ? Ô Seigneur ! prolonge mon temps.
- Je te donne les dix-huit années de l'âne, dit Dieu.
- Ce n'est pas assez, reprit l'être humain.
- Tu auras aussi les douze années du chien.
- Pas encore assez.
- Bien, alors, dit Dieu, je te donne encore les dix-huit années du singe, mais tu n'auras pas davantage. "
L'être humain partit, mais il n'était pas satisfait.
C'est ainsi que l'être
humain vit soixante-dix ans. Les trente premières sont
ses années humaines, elles passent vite ; il est en
bonne santé, gai, il travaille avec plaisir et son
existence le réjouit. Puis viennent les dix-huit années
de l'âne, pendant lesquelles il est chargé d'un fardeau
après l'autre : il lui faut porter le blé qui nourrit
autrui, les coups de bâton et de pieds sont la
récompense de ses loyaux services. Viennent ensuite les
douze années du chien, il se traîne alors d'un coin à
l'autre, grommelle et n'a plus de dents pour mordre. Et
quand ces années-là se sont écoulées, les dix années
du singe viennent en conclusion. Alors l'être humain n'a
plus l'esprit clair, il fait des choses curieuses et les
enfants se moquent de lui.
mercredi 11 avril 2012
dimanche 18 mars 2012
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